TRÈS CHÈRE DIANE
À LA SAINT HUBERT, ON TESTE SON VOCABULAIRE

UNE DATE OPPORTUNE

30 Met épée chasse 19e

Cette épée richement décorée a été réalisée par Emmanuel Pioté et Jacob H. Köchert pour l'un des comtes Hoyos-Sprinzenstein dont les armoiries figurent sur le cabochon émaillé recouvrant le pommeau à tête de lion. 

C’est à partir du 15e siècle que la fabrication d’armes à usage cynégétique se répand en Europe. Auparavant, les épées et autres épieux étaient utilisés alternativement pour la guerre comme pour la chasse. Parmi les armes très appréciées, de longues épées de chasse employées notamment par le veneur pour servir les sangliers font leur apparition. Ces armes blanches se caractérisent par une barre de fer émoussée qui minimisait les risques de blessure chez les chiens et les chevaux. Seule la pointe, souvent élargie et renforcée, était aiguisée.  

Orfèvre d’origine française, Emmanuel Pioté ouvrit son atelier à Vienne en 1814. Un moment propice pour les artisans de la capitale autrichienne car cette même année débuta le fameux congrès de Vienne qui vit affluer dans la cité tous les représentants des états européens. Malgré un contexte politique houleux, de nombreux participants, emportés par le tourbillon des fêtes, profitèrent de cette opportunité pour faire revivre l’art de vivre de l’aristocratie au 18e siècle.  

Épée de chasse – Emmanuel Pioté et Jacob H. Köchert - acier, or, émail, agate, bois, cuir -  Metropolitan Museum of Art, NY

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.