Prométhée, héros enchaîné et très allumé
Fils d’un titan, Prométhée avait reçu l’ordre de munir les êtres vivants d’armes pour se défendre et de moyens de se protéger. Convaincu que le feu pouvait aider les hommes, il le déroba au maître de l’Olympe. Dès lors, Zeus le condamna à être enchaîné sur un rocher, où un aigle lui rongeait le foie, qui repoussait sans cesse.
Sous le pinceau de Gustave Moreau le personnage de Prométhée semble peu affecté par son supplice ; scrutant l'horizon, la tête surmontée d'une flamme, maître de ses émotions, le héros se projette déjà vers l'avenir.
Ce mythe qui a inspiré de nombreux artistes et écrivains au fil des siècles, rejoint le sport en une parabole moderne : le progrès s’acquiert et s’expie par la douleur. Constat que tout athlète de haut niveau ne pourra nier car ses performances naissent aussi dans la souffrance.
Le mythe de Prométhée renforce ainsi la portée symbolique du porteur de la flamme qui relaie l’espoir et participe à établir un lien entre le site antique des Jeux et la ville organisatrice des Jeux, entre les Anciens et les Modernes.
Prométhée - 1868 - Gustave Moreau - Musée Gustave Moreau, Paris « Histoire des JO façon ART’Hist ; l’essentiel étant aussi de regarder 😊 »
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