La fin des bulles
Voici venu septembre et sa cohorte d'écoliers. Certains pressés de retrouver maître et pupitre, d'autres moins enthousiastes à l'idée de renouer avec l'étude et ses obligations.
Ils se retrouveront peut-être dans cet enfant qui rêve devant des bulles de savon, symboles traditionnels de la fugacité de la vie. Une couronne de laurier fanée sur le mur suggère la nature éphémère des louanges et des honneurs. Le mot "immortalité", inscrit sur le papier inséré dans le miroir, renforce le contenu allégorique du tableau. Le peintre Thomas Couture était un enseignant influent connu pour son opposition à un enseignement académique strict.
Quant au verbe buller, il trouve son origine dans l’armée française. Les artilleurs devaient régler les niveaux à bulle de certains engins militaires, et une fois la bulle « coincée » entre les deux repères, il ne leur restait plus qu’à patienter jusqu’au signal. C’est de là que provient l’expression « coincer la bulle », qui signifie « ne rien faire, attendre que le temps passe », d’où, par raccourci, le terme « buller » Des bulles de savon - 1859 - Thomas Couture - Metropolitan museum, NY
La rentrée des cycles ART'Hist est programmée début octobre. Il y aura du rêve et des bulles mais ce sera sans mélancolie ! Pour obtenir le programme détaillé, il suffit d'en faire la demande par mail à [email protected] ou par téléphone au 06 60 67 53 66.
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