Au mois de mai, les plaisirs de l'art, je partagerai ...
Le diable se cache parfois dans les détails Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est souvent représenté à cheval, luttant contre un dragon qui s'apprête à dévorer une princesse. Cette figure raffinée peinte au début du 16e siècle appartenait à un diptyque, nom donné aux tableaux d'autel composés de deux panneaux. L'œuvre complète figurait le combat acharné mené par le saint contre le monstre mais le démembrement du retable est à l'origine d'une erreur d'authentification. Séparée du dragon, la figure androgyne de saint Georges a induit les historiens du 19e siècle en erreur : ils ont cru reconnaître Jeanne d'Arc chargeant contre l'ennemi anglais. Un indice confirme néanmoins l'iconographie de saint Georges luttant contre le dragon ; la présence d'une tige de basilic - symbole démoniaque - sous les pattes du cheval. Saint Georges - début du 16e siècle - anonyme - école rhénane - Musée des Beaux-arts d'Orléans.
Pour en savoir plus sur la symbolique des plantes, rendez-vous vendredi 3 juin sur les bords de Loire. Informations et billetterie en ligne.