AMOUR, COQUILLAGE ET CRUSTACES
Après le maillot jaune, les coquillages. Voilà, je rajoute cette petite note estivale juste pour rappeler que nous sommes en été ....hum, hum.
Et qui dit été, dit Tour de France ET tour des plages. Donc c'est la période où l'on ramasse ces jolies choses nacrées qui viennent s'entasser avec...toutes ces autres jolies choses nacrées collectées depuis des années. Mais cet été, c'est promis, juré, vous en ferez quelque chose (oui, oui comme toutes les autres années, bien sûr...)
Alors restez ferme, cette année PAS DE COQUILLAGE SUPPLEMENTAIRE dans vos tiroirs hormis cette exception : LE COQUILLAGE d'Odilon Redon. Il vous attendra au Grand Palais où une exposition sera consacrée à son auteur dès le printemps prochain.
A l'aube du XXe siècle, Redon fut particulièrement admiré par la jeune génération symboliste. "Ce qui me frappe le plus dans son oeuvre - dira Bonnard - c'est la réunion de deux qualités presque opposées : la matière plastique très pure et l'expression très mystérieuse".
Voilà pourquoi vous ferez une exception car ce coquillage composé au pastel est d'une facture si impalpable et si vaporeuse qu'elle vous mènera tout droit vers le stand des reproductions où vous pourrez ramasser puis ranger sans remords - car avec un minimum d'espace - toutes ces jolies cartes à envoyer.
"Odilon Redon. De l'ombre à la lumière." Exposition présentée au Grand Palais du 22 mars 2011 au 20 juin 2011.
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