RUBENS, PHARE DE LA PEINTURE
A son retour d'italie en 1608, Rubens impose à toute une génération de peintres la vivacité de son style ample et coloré.
Parmi eux, les Francken, véritable dynastie dont le Louvre possède une belle suite. Ces maîtres de la peinture flamande se distinguent par leur beau métier - un fini pictural très maniériste - et leur goût pour la miniaturisation. Parmi les tableaux bien connus des historiens d'art figurent notamment les représentations de cabinets d'amateurs qui reflètent l'esprit de curiosité propre à cette époque.
Autre reflet de l'esprit de curiosité ambiant, la captation des choses: rendre l'infiniment loin comme l'infiniment près. Cette voie débouche sur la naissance d'un genre pictural autonome: la nature morte et ses multiples interprétations religieuses.
La Guirlande de fleurs peinte par Brueghel de Velours fait le lien entre cette génération et le nouveau "phare" de la peinture flamande car Rubens en composa la partie figurée.
"Rubens, fleuve d'oubli (...) où la vie afflue et s'agite sans cesse". Baudelaire. Les Phares.
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