Quel pied !
Fleurs fragiles

Au jardin du soleil levant

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Cadre du bonheur de ses tendres années, le jardin des Feuillantines appartient à la mémoire affective de Victor Hugo. Au fil des poèmes, ses strophes lumineuses content l'enchantement vécu dans une profusion de fleurs et de rêves au cœur d'un grand jardin sauvage semé de liserons.  « Je demandais un jour à Victor Hugo, dit Alphonse Karr, quelle était l’odeur qu’il préférait entre toutes. C’est, me dit-il, celle qu’exhale, de ses fleurs roses et blanches, le petit liseron des champs, au pied des haies. » Son goût pour cette plante charmante mais envahissante réapparait dans Les Travailleurs de la mer comme la fleur préférée de l'héroïne. 

Une phrase d'Adèle Foucher, qui fut, enfant, la compagne de jeux du poète avant de devenir son épouse, résume l'importance des souvenirs attachés à ce lieu : " Mon mari parlant des Feuillantines dit : "C'est le soleil levant de ma vie [...] un monde de souvenirs pour moi."

Charles Laly - Les rayons et les ombres - Ce qui se passait aux Feuillantines - vers 1813 - Paris Musées Collections

La rue des Feuillantines est l'une des premières étapes du livret "Paris. Sous l'œil et la plume de Victor Hugo"