Harengs aux reflets d'argent
Au menu de ce vendredi, voici le frétillant hareng. Ce bon et modeste poisson qui s’accorde si bien avec quelques pommes de terre tièdes frileusement enveloppées dans leur robe des champs.
Grégaire et migrateur, le hareng est l’un des poissons les plus abondants au monde : un seul banc peut contenir plus de trois milliards d’individus. Convoité par les pêcheurs européens comme par leurs lointains voisins américains, il figure depuis des décennies en bonne place sur les tables populaires. Au bistro comme à la cuisine, c’est un poisson aux goûts simples qui s’accommode facilement.
Mais sa capture n’est pas sans danger car l’homme doit affronter une mer qui peut à la fois le nourrir et l’engloutir. Le peintre américain Winslow Homer (1836-1910) décrit les efforts héroïques de ces deux pêcheurs dans leur travail quotidien. Face aux éléments déchainés, l’un stabilise l’embarcation tandis que son compagnon remonte le filet plein d'une ribambelle de harengs luisants. Le filet de harengs - 1885 – W. Homer - Art Institute Chicago
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