LUXE, GLOIRE ET BEAUTE
NAPOLÉON EST MORT A SAINTE HÉLÈNE, SON FILS LÉON...

RECETTE ESTIVALE

15 août! Paris sur plage ! Nous sommes toujours en été bien que la météo soit un peu capricieuse ces derniers jours. Mais c'est désormais une habitude, depuis quelques années, les petits parisiens peuvent se promener en toute quiétude sur les bords de Seine recouverts de sable. Une trêve de quelques semaines est ainsi accordée aux amoureux de la ville-lumière qui s'approprient à nouveau les quais et une superbe vue sur l'île de la Cité voisine. 

Heureux parents - et grands-parents - chargés de surveiller ces bambins qui multiplient les pâtés sans se soucier du temps .....qui ne passe pas très vite. Alors ouvrez grandes vos oreilles; voici justement une histoire de pâtés !

L'ancien quartier des chanoines sur l'île de la Cité à Paris En 1387, un fait divers qui eut pour cadre le quartier de la cathédrale captiva l'attention des habitants de l'antique Lutèce. Deux commerçants habitant rue des Marmousets (le secteur de l'actuelle rue Chanoinesse) étaient voisins. L'un était barbier tandis que l'autre était un pâtissier fort réputé pour la qualité de ses pâtés de viande. Le roi lui-même s'en régalait.

 A cette époque de nombreux étudiants étrangers venaient à Paris tout autant attirés par la qualité de son université que par la beauté des demoiselles. Les plaisirs ne manquant pas, les jeunes gens en abusaient parfois et s'ils venaient à disparaitre, on mettait cela sur le compte des nombreux truands. 

Or à l'approche de Noël, on signala la disparition d'un étudiant allemand dont le chien fut retrouvé hurlant à la mort près de l'échoppe du barbier. Les condisciples du disparu alertèrent aussitôt les sergents du guet. Pressé de questions, le barbier finit par avouer ses méfaits. Il arrivait souvent que son rasoir dérape...et que son client passe ainsi de vie à trépas. Il descendait alors le corps dans sa cave et grâce à un trou ménagé dans le mur livrait à son voisin la matière première de ses délicieux pâtés.

Le chroniqueur Du Breul précisa que les " pastez (...) se trouvaient meilleurs que les aultres, d'autant que la chair d'homme est plus délicate, à cause de la nourriture, que celle des aultres animaux."


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