CHARDIN ET LA DOUCEUR DES CHOSES
Le pinceau de Chardin ennoblit la scène de genre populaire au 18e siècle. Héritiers des tableaux hollandais du siècle précédent, ses sujets s'en démarquent pourtant par une mise en scène sans artifice qui refuse le pittoresque au profit d'une vision familière des intérieurs bourgeois plus proche de Vermeer que de Gérard Dou.
Absorbés par leurs activités familières - couture, lessive, jeux ...- les modèles de Chardin se livrent en toute simplicité. La matière onctueuse du peintre s'associe pleinement à la douceur des sentiments exprimés.
La Tabagie. Si ses scènes de genre séduisent les amateurs, ses natures mortes enthousiasment le public des salons. Diderot ne tarit pas d'éloge sur sa touche inimitable inaugurant une longue liste de commentaires élogieux: Théophile Gautier, les frères Goncourt, Proust, Malraux...
A propos de La Tabagie de Chardin: http://mucri.univ-paris1.fr/mucri10/article.php3?id_article=101
A propos de quelques oeuvres: http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/JeanLurcatBruyeres/lyceejeanlurcat/louvre/chardin2.html
A propos de Chardin: http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations/chardin.htm
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