Visioconférence "Bains et bateaux-lavoirs parisiens"

600 APRES L EAU LE FEU 1858

Voie de passage, haut-lieu du commerce parisien, la Seine et ses rives étaient autrefois encombrées par de curieuses embarcations que fréquentaient lavandières et baigneurs.

Très tôt, on s’est baigné dans le fleuve, défiant parfois l’ordre public ; bains froids pris à la bonne franquette ou bains chauds aménagés dans d’inventives constructions flottantes. Aux bains chinois comme à la piscine Deligny, l’histoire du bain et du caleçon parisien ne manque pas de piquant.  

Humbles ouvrières, figures incontournables du Paris populaire, les femmes battaient, savonnaient, rinçaient dans le fleuve comme en témoignent les nombreux tableaux illustrant la vie des berges.

Du Moyen-Âge à nos jours, peintures, gravures et photographies racontent les plaisirs de la baignade et immortalisent la dure condition des blanchisseuses sur les berges de la Seine.

Honoré Daumier - Après l'eau, le feu,  Croquis d'Été, publié dans Le Charivari, 9 juillet 1858